Par Minerva Orealys
Parmi les races dites « pures » décrites par le Libris Genus, on cite d’abord, sans surprise, les humains. Les humains sont la race la plus commune sur le continent de Capedocio représentant facilement les trois quarts de la population. Ils sont divisés en de nombreux royaumes, empires et cultures. Le plus grand est l’Empire des Cinq, un vaste empire qui possède de nombreuses colonies. Leur culture et leur religion sont aussi très présentes ailleurs. Il parle l’imperia et le capeda, la langue des érudits. Ils sont gouvernés par un empereur aidé d’un sénat impérial dont les membres sont choisis parmi la noblesse impériale. Leurs légions sont parmi les armées les plus craintes et disciplinées du monde. On dénote une grande variété dans la coloration de leurs cheveux allant du blond clair au noir. Leurs yeux sont bleus, gris, verts, bruns ou noirs et leurs teints varient de l’olive au crème.
Au nord de l’Empire des Cinq, on retrouve le Godehard. À l’origine, le Godehard faisait partie de l’empire. Une sécession a toutefois eu lieu suite à une guerre de succession. Le Godehard voue un culte aux mêmes dieux que l’empire. Son peuple est toutefois beaucoup plus zélote et régie par un système féodal. À l’origine, un seul roi dirigeait tout le Godehard, mais il y a plus de mille ans, une seconde guerre de succession a séparé le royaume en trois. Le Godehard est gouverné par des seigneurs issus de longues lignées, chacune dédiée à une divinité. Les relations entre l’Empire et le Godehard sont cordiales, puisque le clergé, commun aux deux nations, y veille. La langue parlée est le godehardien, une langue mélangeant l’imperia et la langue naine. La cité de Valmyr partage une frontière commune avec le Godehard et avec l’Empire (ainsi qu’avec le royaume des nains). Les habitants du Godehard ont une apparence très similaire aux humains de l’empire.
Encore plus au nord, on retrouve le royaume de Norricy. Aussi peuplé d’humains, le royaume a la particularité d’être matriarcal et matrilinéaire au point où tous les postes et titres sont portés par des femmes. Ils sont reconnus pour suivre les dieux élémentaires et ceux que les impériaux nomment « les anciens dieux ». Ils sont aussi d’excellents navigateurs et leurs terribles drakkars pillent les cotes impériales presque tous les étés. En dehors des pillages, ce sont de grands explorateurs et commerçants. Leur langue, le norrois, est plus gutturale et comporte de nombreux accents de la langue naine, leurs voisins. Leur teint est clair et leurs cheveux ont une prédominance pour le blond, le châtain et le roux. Ils ont, en général, les yeux bleus, gris ou verts.
Loin à l’ouest de la mer intérieure, le royaume de Sandrakovie est peuplé d’humains dont plusieurs ont le sang mêlé aux diables et démons qu’ils vénèrent. Pillard craint sur toute la côte de la mer intérieure, ce peuple, dirigé par des nobles maléfiques et souvent corrompus par les démons, sème la mort et la désolation partout sur son passage grâce à sa maîtrise incontestée de la sorcellerie. Les sandrakoviens parlent une langue mélangeant certains termes de la langue des enfers et des abimes. Ils sont régis par un système féodal sans gouvernement central ou le pouvoir des nobles est directement lié à leurs maîtrises de la sorcellerie et à leurs capacités à interagir avec les diables et démons.
Enfin, les dernières cultures humaines mentionnées dans le Libris Genus sont les cités-États d’El’Diadel, les royaumes des sables. Chacune des cités est différente. Elles sont peuplées de marchands suivant les anciens dieux élémentaires et les génies des sables. Ils sont les seuls humains à maitriser la poudre à canon et à avoir adopté le pistolet et l’arquebuse. Les humains de cette région ont généralement le teint plus foncé allant de la couleur hâlée au chocolat. Leurs cheveux et leurs yeux sont noirs.
Les humains habitant la Cité du Lion de Jade sont très peu mentionnés dans l’ouvrage étant trop loin au sud de l’Empire pour commercer et avoir des contacts réguliers. J’y reviendrai dans la section parlant des demi-elfes puisque la Cité du Lion abrite une des plus importantes communautés de demi-elfe. Enfin, les autres cultures humaines présentées par l’ouvrage sont regroupées sous les sobriquets peu flatteurs de « barbares », « hérétiques » ou « infidèles ». Ils sont en général les habitants des provinces conquises par l’Empire des Cinq.